Le Gabon rentrera de plain-pied, selon les informations en notre possession, dans la grande fille du Commonwealth, l’organisation intergouvernementale regroupant 54 États membres ayant en commun et en partage la langue anglaise.
En effet, la diplomatie gabonaise avait déjà frappé la porte de cette institution qui procédait entre autres, conformément à la charte du Commonwealth, à l’évaluation de la politique du Gabon en matière des droits de l’Homme, de la promotion de la démocratie et la gestion de crises. Un préalable indispensable à tout État souhaitant adhérer à cette organisation intergouvernementale, d’où la tenue d’une séance de travail tenue récemment à Libreville.
De fait, dans les jours à venir, un rapport d’évaluation devrait être soumis au secrétaire général du Commonwealth. À charge par la suite à ce dernier d’adresser à l’ensemble des États membres une note présentant la candidature du Gabon.
Les choses semblent aller très vite car, le président Ali Bongo en séjour à Londres, a échangé avec l’honorable Patricia Scotland QC, secrétaire générale du Commonwealth en vue de l’adhésion de son pays. Le chef de l’Etat gabonais a d’ailleurs, dans une publication sur ses comptes Twitter et Facebook, indiqué que « ce serait pour notre pays un tournant historique ! ».
Ali Bongo, par ce message, annonce clairement la future entrée de son pays, pilier de la Francophonie, au sein du Commonwealth. Une volonté qui pourrait se concrétiser dès le prochain sommet du Commonwealth prévu à Kigali le 21 juin.