Le ministre de l’Économie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Adom, rassure qu’avec la situation sécuritaire et sanitaire de la Côte d’Ivoire qui s’est stabilisée, le pays est dans des bonnes conditions pour abriter le 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), reporté du 9 au 27 août 2021 à Abidjan en raison de la Covid-19, et qui réunira plus de 2.000 participants.
Au sortir d’une rencontre avec une mission de l’UPU le mardi 18 mai à Abidjan, conduite par le vice-directeur général Pascal Clivaz pour évaluer les derniers préparatifs de cet évènement, le ministre ivoirien a rassuré en ces termes : « la Côte d’Ivoire fera tout pour que ce congrès puisse se tenir à Abidjan aux dates indiquées par l’UPU …Nous attendons ce congrès depuis 21 ans. Nous sommes en 2021 et prêts à le recevoir ; donc pour nous c’est une fierté », s’est-il félicité.
Dans un nouveau monde marqué par la révolution technologique, le secteur postal ne doit pas rester en marge. Raison pour laquelle les acteurs inscrivent cet événement dans la droite ligne de la digitalisation du secteur avec en toile une refonte portant sur 140 réformes à exécuter pour dynamiser la poste. L’Etat ivoirien semble préoccupé par ces actes. « C’est la partie traitée qui nous occupe maintenant jusqu’au au congrès », a dit le ministre Roger Adom.
Selon Pascal Clivaz, cette mission fait suite à la décision des pays membres de l’Union postale universelle, qui ont demandé à l’institution de préparer le conseil d’administration pour sa décision finale (attendue au 30 juin 2021) sur la tenue effective ou non du congrès à Abidjan. « Nous sommes ici pour les formalités car, il n’y a aucun doute quant à la tenue de cet événement au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire qui offre des conditions de travail et d’hébergement largement reconnues », rassure-t-il.
Fondée en 1874, l’UPU est une institution spécialisée des Nations Unies basée à Berne (Suisse). Elle constitue le principal forum de coopération entre les acteurs du secteur postal.