BP Plc et Eni SpA ont annoncé, mercredi 19 mai, avoir conclu un protocole d’accord non contraignant dans le but de fusionner leurs actifs angolais de pétrole, de gaz et de gaz naturel liquéfié en une coentreprise. Cette initiative vise essentiellement à renforcer la production dans un contexte de crise économique due à la crise sanitaire du coronavirus.
Dans un communiqué conjoint, les deux géants pétroliers ont fait savoir que leurs actifs angolais produisent ensemble plus de 200.000 barils d’équivalent pétrole par jour. Cette fusion, soulignent-ils, apporterait «des opportunités significatives» pour «stimuler les développements futurs» et augmenter les investissements dans le bassin.
Eni et BP ont informé le gouvernement angolais de leur intention. Mais cette transaction sera soumise aux approbations des autorités compétentes. Les deux compagnies ont également fait savoir qu’elles ont nommé des conseillers. Ces derniers devront les aider à lever des fonds pour la nouvelle coentreprise.
La major britannique exploite les blocs offshore 18 et 31 et détient des intérêts non exploités dans des blocs supplémentaires en Angola. Pour sa part, Eni est l’opérateur du New Gas Consortium – une coentreprise qui comprend également BP – et gère le bloc 15/06, ainsi que des licences d’exploration à Cabinda North et Cabinda Centro.