Jeddah, Royaume d’Arabie saoudite, 25 mai 2021 – Le président de la Banque islamique de développement (BID), le Dr Bandar Hajjar et le PDG de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), le Dr Sidi Ould TAH , ont signé un accord historique visant à stimuler le cofinancement de projets de développement dans les pays membres communs en Afrique.
Au cours des dix dernières années, la BID et la BADEA ont cofinancé plus d’une douzaine de projets en Côte d’Ivoire, en Guinée, en Gambie, en Sierra Leone, au Mali, au Sénégal, au Tchad, au Niger, au Togo et au Mozambique. Ces opérations de cofinancement concernaient des secteurs tels que l’éducation, l’eau, l’assainissement, le développement urbain, l’agriculture, les transports, l’énergie, la santé et le commerce.
La cérémonie de signature virtuelle a eu lieu le mardi 25 mai 2021. Elle fait partie des efforts de la BID pour renouveler son partenariat avec les institutions de développement à un moment où le monde est confronté à des défis socio-économiques sans précédent causés par la pandémie COVID-19. Le président de la BID, le Dr Bandar Hajjar, a déclaré: «Le partenariat que nous avons signé aujourd’hui nous permettra de co-créer des programmes de financement et d’investissement qui non seulement répondront aux principaux défis du développement, mais aideront également nos pays membres à exploiter les opportunités émergentes de la chaîne de valeur mondiale pour renforcer la résilience et créer de la richesse dans le monde post-COVID-19. »
Les données indiquent que les taux de chômage et de pauvreté dans les pays en développement augmentent, ce qui oblige à proposer des mesures qui amélioreraient considérablement le cofinancement des projets de développement pour aider les pays en développement à récupérer et à reconstituer leurs actifs productifs ruraux.
L’accord se concerne le cofinancement sur la période 2021-2024. Il comprend des domaines clés de collaboration tels que le travail de diagnostic conjoint; l’approvisionnement et les évaluations des capacités; les initiatives spéciales qui soutiennent le développement social inclusif; la science, la technologie et l’innovation; les chaînes de valeur mondiales (CVM); le développement du secteur privé; le financement du commerce; la politique commerciale, développement du commerce, la facilitation et la promotion du commerce, y compris dans le cadre du programme AATB (Arab Africa Trade Bridges) et des transactions commerciales syndiquées conjointes. Les autres domaines couverts par l’accord sont l’émission de sukuk; les investissements; la promotion des investissements et la formulation de politiques; l’assurance des opérations d’investissement et de crédit à l’exportation; l’action climatique, la coopération et l’intégration régionales.
2 commentaires
Le financement tous azimuts contribue certes à mobiliser des fonds dans des sphères multi sectorielles mais, force est de noter que la réussite de la mise en œuvre de projets ou programmes requiert des préalables fondamentaux. Les résultats attendus de tout financement n’ont jamais été atteints par le cycle : Négociation – Accord – Mobilisation de fonds – Mise en œuvre – Clôture du projet.
La quantité de ressources mobilisées est difficilement confortable à la qualité et de l’efficacité des actions menant à des acquis durables à effet d’entrainement multisectoriels.
Ainsi, il est intéressant de toujours travailler sur la base des indicateurs connectés à la réalité du vécu des bénéficiaires, à court, moyen ou, long terme. Le tout renforcé par un suivi périodique permettant de toujours confronter le prévu du réalisé ; de corrections et d’actualisations. Avec une équipe de mise en œuvre type aux termes de référencés bien définis et en phase avec la mise en œuvre planifiée des activités du projet ou programme. Bonne chance
Rectificatif de frappe sur le contenu de mon commentaire .
» confrontable » au lieu de « confortable » parlant des ressources mobilisées .