Le groupe britannique de pétrole et de gaz, British Petroleum (BP), est en pourparlers avec Eni pour vendre ses actifs en Algérie, rapporte mercredi 2 juin des sources proches du dossier. D’après Reuters, la major britannique entend tout simplement se débarrasser de ses actifs algériens, mais n’exclut pas de participer dans d’autres actifs du groupe italien dans d’autres pays.
Cette décision entre dans le cadre de la réduction de portefeuilles de pétrole et gaz des principales sociétés énergétiques européennes. Ces dernières ne veulent conserver que les actifs les plus susceptibles d’être rentables et redéployer le capital pour une transition vers une énergie propre.
Par ailleurs, les deux compagnies ont également examiné l’idée de créer une joint-venture dans le pays d’Afrique du nord similaire au modèle angolais.
BP et ENI n’ont pas commenté cette opération de cession. Mais si cette transaction se réalise, BP va vendre sa participation de 45,89 % dans l’usine de gaz naturel d’In Amenas, mais également sa part de 33% dans l’usine à gaz d’In Salah.
En rappel, la part nette de la production de BP en Algérie en 2020 a été de 141 millions de pieds cubes (mcf) de gaz par jour et de 6 000 barils de pétrole par jour, selon son rapport annuel. Pour sa part, Eni ayant des contrats d’importation de gaz à long terme dans le pays, a produit 81000 barils équivalent pétrole par jour en 2020, dont 152,5 mcf de gaz.
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