Le président kényan Uhuru Kenyatta et le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed n’ont ménagé aucun effort pour se joindre aux acteurs des télécommunications de leurs pays respectifs pour attribuer une licence de télécommunications à Safaricom of Kenya. Le consortium Ethiopia Global Partnership, dirigé par Safaricom, investira plus de 864 milliards de shillings (environ 8 milliards USD) sur 10 ans, ce qui en fera le plus grand investissement direct étranger (IDE) dans l’économie de plus de 112 millions de personnes.
En effet, l’Ethiopie a attribué il y a un mois une licence à un consortium conduit par le kényan Safaricom, une décision qui met un terme au monopole du gouvernement sur le secteur stratégique des télécommunications, l’un des derniers au monde à être fermé. Car l’Ethiopie a jusqu’à la délivrance de cette nouvelle licence un seul opérateur télécom.
Le bouleversement de ce secteur potentiellement lucratif – actuellement contrôlé par la compagnie publique Ethio Telecom – est l’une des pierres angulaires de l’agenda de réformes du Premier ministre Abiy Ahmed.
Le consortium, qui comprend également le britannique Vodafone et le sud-africain Vodacom, a proposé 850 millions USD pour cette licence d’exploitation.
C’est un tournant qui considère l’œuvre de la diplomatie économique et la politique d’intégration des deux pays .