Pour trouver des solutions aux enjeux et aux perspectives économiques de la République démocratique du Congo, le président national de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), Albert Yuma Mulimbi, a lancé, vendredi 11 juin à Kinshasa, une série de tables rondes sur les grandes questions économiques avec les différentes catégories socioprofessionnelles dans le cadre du projet « Renaissance » destiné à muer ce syndicat patronal en une fédération ouverte au monde.
Aux étudiants en Sciences économiques de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et de l’Université protestante du Congo (UPC) invités à la première Table ronde économique, Albert Yuma a rappelé qu’en septembre 2020, lors de sa réélection à la présidence de la FEC, il s’était engagé à faire un programme de modernisation de la Fédération appelé « Renaissance ». L’un des piliers de ce projet est de mettre en lumière les cadres nationaux, les jeunes universitaires qui terminent leurs études.
«C’était un besoin de les rencontrer, d’entendre leurs préoccupations. J’ai entendu beaucoup de propositions sur l’avenir économique de ce pays. C’est ma toute première rencontre dans le cadre du projet Renaissance. Il y aura après celle-ci une autre avec les opérateurs économiques qui ne sont pas membres de la FEC, qui sont dans le secteur informel», a expliqué Albert Yuma.
Toutes les questions liées aux enjeux économiques clés de la RDC, notamment la fiscalité, la parafiscalité, la zone économique de libre-échange et sur le secteur informel dans le pays ont été passées en revue. La FEC entend être désormais le « relai des jeunes », qui doivent être écoutés. «Pour que demain, ce que nos pères et nos grands-pères ont accepté par rapport au développement de ce pays ne se fasse plus; les jeunes voulant reprendre en main leur destin, leur économie», a conclu le président de la FEC.