Ahmed Salem El Arbi, cadre de la Société nationale industrielle et minière de Mauritanie (Snim), est nommé à la tête de la Société nationale des aménagements agricoles et travaux (SNAAT).
Sa nomination intervient dans un contexte marqué par la volonté affichée des pouvoirs publics d’engager le pays sur la voie de l’autosuffisance alimentaire ou, à défaut, de réduire la dépendance du pays vis-à-vis de l’étranger en particulier du voisin marocain d’où viennent tous les produits frais (légumes et fruits) mis en vente sur les marchés mauritaniens. Apporter une contribution à la réalisation de cette ambition sera le principal défi qu’Ahmed Salem El Arbi aura à relever. Mais pour y arriver, il faudra d’abord sortir l’entreprise dont il prend les commandes de l’ornière. La SNAAT, fondée en 2008, et qui tire ses recettes des aménagements agricoles et de la location de ses engins, étant épisodiquement confrontée à des problèmes financiers.
Titulaire de diplôme d’ingénieur en mécanique délivré par l’Odessa National Maritime Academy (Ukraine) et d’un doctorat délivré par l’Université du Mans (France),Ahmed Salem El Arbi intègre la Snim en 1999 avant d’en gravir les échelons.
Chef de dépôts locomotives à partir de 1999, il est promu chef du service d’entretien de la voie ferrée en 2006. En 2012, il devient chef de projet au sein des services du suivi des projets stratégiques de la société avant d’être nommé directeur général du port de Nouadhibou (la capitale économique) en mars 2014 et, sept mois plus tard, directeur de la Société mauritanienne d’électricité (Somelec). De retour à la Snim, il devient chargé de mission puis conseiller auprès de l’administrateur directeur général (ADG) de l’entreprise minière.