Annoncés en 2015, les travaux de la centrale de biomasse Biokala, visant à accroître le mix énergétique en Côte d’Ivoire avec la promotion des énergies renouvelables, vont démarrer en septembre 2021 selon les acteurs du projet.
D’un coût de près de 200 millions d’euros, cette centrale, qui produira 337 GW d’énergie/an à partir des résidus de palmiers à huile de plus de 400.000 tonnes/an, va générer près de 20 milliards de FCA de revenus supplémentaires dans la filière Palmier et offrir à 1,7 millions de personnes de l’électricité chaque année, au tarif de 62 Fcfa/kWh.
Située à Aboisso, à 100 km à l’est d’Abidjan, cette nouvelle centrale ivoirienne sera la plus grande centrale biomasse d’Afrique de l’Ouest. Elle sera conçue par le consortium Biovea Energie, constitué du français EDF (40%), de Meridia (36%) et de Sifca via sa filiale Biokala à hauteur de 24%. Ce consortium avait signé un contrat de concession de 25 ans avec le gouvernement ivoirien en novembre 2017.
L’approvisionnement des 400.000 tonnes des déchets de palmiers à huile se fera par 12.000 planteurs et aussi de l’entreprise Palmci dans un rayon de 60 km autour de la centrale. Cette infrastructure permettra de réduire 4,5 millions de tonnes de CO2.