Une délégation du Commonwealth séjourne dans la capitale togolaise où elle a échangé avec le premier ministre Victoire Tomegah-Dogbé et des membres du gouvernement. Le pays a, depuis 2014, formulé son souhait de rejoindre l’organisation.
Après les premiers responsables, indique-t-on, la délégation du Commonwealth échangera avec les organisations de la société civile, les médias et des partis politiques dans le cadre du processus d’adhésion du Togo à l’organisation. Il s’agit d’ « une mission d’évaluation qui aura à verser ses conclusions aux chefs d’Etat et de gouvernements de l’organisation qui donneront ensuite leur réponse à la requête du Togo », explique Franck Missité, directeur de cabinet du ministère de la Communication.
« Le Togo ne quitte pas la Francophonie. Il demeure membre à part entière. Le Togo reste un pays francophone. On va seulement renforcer les programmes d’enseignement de l’Anglais. Le Togo est un État indépendant et peut adhérer à l’organisation de son choix. Ce n’est pas une façon de couper les ponts avec la France. Nous voulons simplement réactiver d’autres partenariats », précise M. Missité. Et d’ajouter que « le Commonwealth est un marché de 2 milliards de consommateurs », et donc, « une opportunité pour le Togo».
En rappel, le Commonwealth avait déjà déployé, en 2017, deux premières missions d’évaluation dans le pays.