En conseil des ministres le 18 juin 2021, le président Félix Tshisekedi de la RD Congo a indiqué que son pays et le Fonds monétaire international (FMI) se sont mis d’accord sur le contenu d’un programme de trois ans, lequel sera financé par l’institution basée à Washington.
Selon les autorités congolaises, la validation de ce programme triennal par la direction et le conseil d’administration de l’institution « donnerait accès à d’autres financements provenant d’autres bailleurs bilatéraux et multilatéraux ».
Fin mai, les services du FMI annonçaient avoir trouvé, avec la partie congolaise, un « accord » sur « un plan de financement de 1,5 milliards USD sur trois ans ». Le programme à moyen terme, avaient-ils indiqué, est axé sur le soutien à la reprise post-Covid-19 et la relance du programme de réformes pour augmenter et soutenir une croissance inclusive et réduire la pauvreté, conformément aux priorités du gouvernement énoncées dans le Plan national de développement stratégique 2019-23.
Plus précisément, informait le FMI, le programme vise à créer un espace budgétaire pour les dépenses et les investissements sociaux indispensables, à renforcer le cadre monétaire et la supervision financière, et à améliorer la gouvernance et la transparence économiques.
En 2020, et sous l’effet de la pandémie – qui a eu un impact négatif sur les finances publiques–, le PIB de la RDC n’a augmenté que de 1,7% malgré l’expansion du secteur extractif. Et pourrait augmenter de 4,9% en 2021 selon le FMI.