Les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) ont pris fin le 25 juin 2021 sur une note d’espoir. Dans le cadre de l’application de la Zone de libre-échange continental africaine (Zlecaf), le président Akinwumi Adesina a annoncé que son institution et ses partenaires prévoient 230 projets évalués à 208 milliards de dollars dans le but d’en favoriser les perspectives d’opérationnalisation.
« Nous restons très attachés à la réussite de la Zone de libre-échange continentale africaine. C’est pourquoi la banque a accordé 4,8 millions de dollars pour soutenir la création du secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine », a-t-il dit.
Abordant la relance des économies africaines, le président de la BAD a indiqué que l’impact de la crise sanitaire sur le continent est réel, à côté des résultats positifs de la mise en œuvre des 5 priorités de l’institution dénommées le « High five ». L’Afrique, a-t-il dit, a enregistré près de 190 milliards de dollars de PIB de pertes cumulées causées par la Covid-19. « Les pays d’Afrique subsaharienne à faible revenu auront besoin à eux seuls de 245 milliards de dollars d’ici à 2030, tandis que l’ensemble de l’Afrique subsaharienne aura besoin de 425 milliards de dollars d’ici à 2030 », d’après Akinwumi Adesina, en poste depuis 2015.
Outre le nouveau pacte de l’électricité, qui a favorisé l’accroissement de l’accès à l’électricité pour environ 20 millions de personnes sur le continent, la BAD déclare avoir octroyé 28 millions de dollars aux Centres africains de contrôle et de prévention des maladies et prévoit consacrer 3 milliards de dollars au développement de l’industrie pharmaceutique en Afrique avec également la production de vaccin contre la Covid-19.