La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) a tenu, ce mardi 29 juin, son assemblée générale annuelle marquée par le renouvellement d’une partie des membres du Conseil d’administration et l’adhésion du Groupement des miniers de Côte de d’Ivoire (Gpmci).
Si les emplois ont été contenus dans le secteur privé en Côte d’Ivoire, au début de la pandémie, le président de l’organisation, Jean Marie Ackah, note cependant que les entreprises ont subi une baisse de leur chiffre d’affaires allant de 20 à 25%. « La Confédération s’est ainsi mobilisée pour rechercher, en partenariat avec les autorités publiques, des solutions à même de soutenir les entreprises, d’où l’élaboration d’un plan de riposte économique, social et humanitaire », dit-il. Pour lui, compte tenu du contexte de la Covid-19, les entreprises doivent s’engager aujourd’hui à développer l’industrie pharmaceutique pour en faire non seulement un outil stratégique de santé publique, mais aussi un secteur économique florissant, à forte valeur ajoutée. Tout en s’inspirant du livre blanc sur l’industrialisation édité par la Cgeci comprenant un ensemble de mesures pour l’industrialisation de la Côte d’Ivoire.
« Le moment est propice, aussi, pour revisiter notre modèle de croissance et l’adapter à l’indispensable changement structurel qui doit nous faire passer d’exportateur de matières brutes aux prix volatiles à exportateur de produits manufacturés qui profiteront du vaste marché africain de 1,2 milliard de consommateurs potentiels qui s’ouvre avec la Zone de libre-échange économique continentale africaine », a soutenu le président de la Cgeci.
Dans le cadre de sa collaboration avec l’Etat de Côte d’Ivoire, le patronat s’est félicite des avancées dans la prise en compte de ses préoccupations telles que les remboursements de crédits de Tva gelés pendant la crise sanitaire, et le remboursement d’une partie des dettes dues aux écoles privées.