Face à Christine Haulzbaur, l’économiste Lionel Zinsou est revenu sur la dette des pays africains, les DTS, l’Eco, le Franc CFA, et les politiques de relance. Dans cette première émission de «Mon Heure d’Afrique », l’ancien premier ministre du Bénin a été challengé par Anouar Hassoune, PDG de Wara et Claude Fisher Herzog, présidente d’ASCPE, les entretiens européens et eurafricains.
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2 commentaires
1-Il n’est écrit nul part que la zone CFA n’a pas la possibilité de disposer d’un service public monétaire (une forme d’assouplissement monétaire quantitatif). Depuis 2015 la France est sous perfusion monétaire de la BCE qui rachète ses dettes arrivées à échéance ; et depuis mars 2020 la BCE finance directement les besoins COVID de la France en lui achetant directement ses titres émis. Nous sommes arrimés à l’EURO et donc il est normal que nous disposions des mêmes flexibilités monétaires que la France.
Dire que la zone CFA dispose d’épargne c’est contredire la BCEAO qui ne communique même pas l’agrégat de masse monétaire M2 (sachant que M2-M1 reste une réelle représentation de l’épargne d’une zone monétaire).
2-L’argent envoyé par les diasporas vers l’Afrique ne peut être classé comme épargne, loin de là, car c’est destiné à la consommation instantanée.
3-La question de Claude est que les besoins sont immenses en Afrique ; et Mr Zinsou qui répond en disant que les opportunités sont immenses, doit juste savoir que les africains ne peuvent plus attendre une matérialisation des opportunités ; car l’urgence est urgemment urgente. En gros, une BCEAO qui finance directement des micro-finances à 2,5%, et les appels à attendre des opportunités ne seront que des pseudos solutions aux besoins de financements publics dont l’Afrique a réellement besoin. De plus l’Afrique ne s’est jamais lancée car les occidentaux s’y comportent toujours comme des dominants ; donc il n’est pas possible de relancer une machine qui n’a jamais démarré. La France a bâti ses structures (routes, ponts, rails, écoles, santé,…..) par une réelle flexibilité monétaire (plan Marchal, circuit du trésor, financement avec les dépôts obligatoires de toutes les grandes entreprises à la caisse des dépôts et consignations et le plancher en taux d’intérêt imposé par l’Etat à toutes ses banques juste après la deuxième guerre). Il faut crée une base monétaire conforme aux richesses des africains.
CISSE ABDOU ACTUAIRE-FINANCIER.
Je pense qu’il a dis l’essentielle et il st temps de passer aux choses sérieux que des littératures. Prenez les choses en mains , faites des colloques et prendre une décision unanime pour travailler et propulser l’Afrique.