Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé l’approbation d’un prêt d’environ 1 milliard de dollars au profit de l’Ouganda. Objectif, soutenir la reprise post-Covid-19 et augmenter les revenus des ménages pour une croissance inclusive.
Selon l’organisation internationale, l’économie ougandaise a été gravement touchée par la crise sanitaire. Les résultats obtenus en dix années de lutte pour la réduction de la pauvreté ont été annulés, indique en effet le FMI, qui relève également que les soldes budgétaires se sont détériorés, alors les pressions sur les réserves extérieures se sont intensifiées.
Toutefois, note l’institution, une légère reprise est en cours dans certains secteurs, et la croissance économique est attendue à 4,3% au cours de l’exercice 21/22. « Les perspectives restent très incertaines, avec des risques orientés à la baisse, notamment en raison d’une résurgence de mesures de confinement plus strictes liées à des taux de positivité Covid-19 plus élevés », ajoute le FMI qui avait déjà, en mai 2020, approuvé une aide d’urgence de 491,5 millions de dollars en faveur de l’Ouganda.
A l’annonce, le mardi 1er juin, de l’accord préliminaire pour l’obtention du nouveau prêt, le Fonds avait indiqué que le déficit budgétaire de l’Ouganda s’est considérablement creusé, poussant la dette publique à près de 50 % du PIB d’ici juin 2021 (contre une estimation à 45% du PIB en 2020). Et le pays n’a pas caché ses intentions d’entamer des négociations avec ses créanciers pour obtenir la suspension du service de sa dette extérieure.