En Afrique du Sud, les violences consécutives à l’incarcération de l’ancien président Jacob Zuma, condamné à 15 mois de prison pour outrage à la justice, ont causé une perte de production de plus de 50 milliards de rands (plus de 3,4 milliards USD).
Selon un bilan officiel présenté le 22 juillet, ces violences ont touché 11 entrepôts, 8 usines, 161 points de vente et de distribution d’alcool. Plus de 200 centres commerciaux et environ 3000 magasins ont également été pillés et endommagés, tandis que plus de 100 centres commerciaux ont été incendiés. Au total, 1.400 distributeurs automatiques de billets, 300 banques et bureaux de poste ainsi que 90 pharmacies ont été vandalisés. Et 276 personnes sont mortes les autorités sud-africaines.
Les violences, pillages et incendies criminels, ont éclaté le 9 juillet 2021 au Kwazulu-Natal, au lendemain de l’incarcération de l’ancien président Jacob Zuma, avant de s’étendre à Johannesburg, capitale économique du pays. Dans la province du Kwazulu-Natal, les violences ont provoqué un recul du produit intérieur brut (PIB) de 20 milliards de rands et menacent 150 000 emplois.
Les manifestants avaient bloqué les principales routes – les artères économiques dans les grandes villes et les petites villes des provinces du KwaZulu-Natal et du Gauteng – pour exiger la libération de leur leader politique.