Près de 45 jours après son rachat, South African Airways (SAA) compte relancer ses vols d’ici le mois d’août mais envisage de placer sa filiale low cost Mango sous protection contre les créanciers, d’après Thomas Kgokolo, directeur général par intérim de la compagnie aérienne.
Le dirigeant a déclaré que certains membres du personnel de Mango attendent toujours des salaires retardés et que cette question devrait être traitée dans les semaines à venir dans le cadre d’un plan de sauvetage de 2,7 milliards de rands (182,5 millions USD) accordé aux filiales de la SAA.
La SAA s’est retirée du sauvetage d’entreprise en avril après un long processus qui a réduit ses effectifs de près de 80 %. La compagnie n’a pas été rentable pendant près d’une décennie, survivant grâce aux renflouements de l’État et aux garanties de la dette du gouvernement. Dans cette optique, elle a été placée sous administration il y a un an, et a dernièrement bénéficié d’un financement de 7,8 milliards de rands (527,4 millions USD) du gouvernement.
Pour rappel, au mois de juin dernier, le consortium privé Takatso a pris une participation majoritaire de 51% dans la compagnie aérienne South African Airways (SAA). Le consortium s’engage à verser un montant initial de plus de 3 milliards de rands (221,60 millions USD) pour donner un nouveau souffle à la compagnie aérienne nationale en perte de vitesse depuis plusieurs années.
Secouée de plein fouet par une crise profonde, SAA ne dispose actuellement que de 12 appareils : trois A319, un A330-300 et huit A340-300.