Le Conseil d’Etat français a validé ce 30 juillet 2021, l’extradition vers Ouagadougou (Burkina Faso) de François Compaoré, arrêté en octobre 2017 à l’aéroport de Roissy, alors qu’il arrivait d’Abidjan (Côte d’Ivoire), en exécution d’un mandat d’arrêt émis par son pays pour « incitation à assassinat ».
A 67 ans, le frère cadet de l’ancien président Blaise Compaoré est en effet poursuivi dans le cadre de l’affaire Norbert Zongo, fondateur du journal L’Indépendant, tué en décembre 1998 avec trois de ses compagnons et dont les dépouilles avaient été retrouvées calcinées dans le sud du pays.
Cette décision du Conseil d’Etat français fait suite à une demande de François Compaoré qui souhaitait l’annulation « pour excès de pouvoir » d’un décret français datant du 21 février 2020 accordant son extradition aux autorités judiciaires burkinabées.
Un commentaire
Ouf ! j’ai eu le souffle coupé en apprenant l’admission d’Israel en tant que pays observateur à l’Union Africaine et surtout sans qu’aucune voix d’aucun pays africain ne se fasse entendre. au-delà de toutes les considérations attachées à ce pays, que viendrait-il faire dans une union panafricaine alors qu’il joue la coupe d’Europe des nations de football et la champions league avec l’Europe, se situe en Asie….. l’Afrique est si étourdie au point de ne plus connaître ses frontières