La Société financière internationale (IFC), membre du groupe de la Banque mondiale, de concert avec la Commercial International Bank – Egypt (CIB), va investir 100 millions USD dans un « green bond » destiné à soutenir l’économie verte en Egypte. Dans cette optique, l’établissement a annoncé jeudi 5 août qu’il va émettre les premières obligations vertes du secteur privé égyptien. Ceci dans le but d’aider à débloquer des financements pour des projets climatiques.
La plus grande banque privée du pays a indiqué qu’elle va accroître ses prêts aux entreprises qui souhaitent investir dans des initiatives respectueuses de l’environnement. Il s’agit surtout des projets de bâtiments verts, des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
« Nous sommes convaincus que davantage d’entreprises seront encouragées à considérer les obligations vertes comme un instrument viable pour répondre à leurs besoins de financement tout en favorisant l’impact environnemental », a déclaré Hussein Abaza, directeur général de CIB, ajoutant que « ce partenariat entre IFC et CIB permettra d’élargir des options de financement et d’introduire une nouvelle classe d’actifs sur le marché des capitaux égyptien ».
Pour sa part, Sérgio Pimenta, vice-président d’IFC pour le Moyen-Orient et l’Afrique, a soutenu que la lutte contre le changement climatique est une priorité pour IFC en Égypte et, plus largement, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Par ailleurs, l’entité dédiée au secteur privé du groupe de banque mondiale a mentionné qu’en plus de souscrire à l’obligation, elle fournira un soutien consultatif à CIB. Ce qui permettra, souligne-t-elle, à la banque de développer un pipeline de transactions industrielles écoénergétiques et de construction écologique.