Suite à l’arrivée sur son sol d’une ressortissante guinéenne qui a été confirmée positive à la maladie à virus Ébola (MVE), le samedi 14 août dernier, les autorités ivoiriennes, au-delà du dispositif de surveillance et de suivi mis en place pour circonscrire la maladie afin d’éviter une épidémie, ont décidé de fermer leurs frontières terrestres avec la Guinée.
Si cette fermeture n’est pas encore officialisée par Conakry ou Abidjan, qu’elle soit momentanée ou prolongée, elle demeure effective selon les autorités de la sous sous-préfecture guinéenne de Zoo, située à la frontière avec la côte d’ivoire. Une situation qui risque de freiner le trafic transfrontalier commercial entre les deux pays et d’avoir des conséquences économiques.
Mieux préparée pour faire désormais face à une résurgence à Ébola, la Guinée a expédié en Côte d’ivoire, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 5.000 doses de vaccins anti-Ébola. Les autorités ivoiriennes ont démarré la vaccination depuis ce lundi 16 août, des personnes en première ligne, notamment le personnel de santé et les personnes contact.