Shoprite a annoncé ce lundi 23 août, qu’elle se retirait de l’Ouganda et de Madagascar après deux décennies d’activité. Ce, indique-t-il dans un communiqué sans d’autres détails, conformément au processus d’examen du groupe en dehors de l’Afrique du Sud, son marché local.
Présente depuis 2000 en Ouganda où il exploite cinq magasins, et depuis 2002 à Madagascar où il détient 10 magasins, la chaîne de supermarchés sud-africaine avait déjà acté son retrait du Kenya et, depuis juin dernier, du Nigéria. Elle a, en effet, après 16 ans passés dans le pays, cédé la propriété de sa filiale Retail Supermarkets Nigeria Limited, à Ketron Investment Ltd, une société détenue par un groupe d’investisseurs institutionnels dirigé par le milliardaire Tayo Amusan.
Le retrait progressif du groupe Shoprite des marchés du continent s’explique essentiellement par les dévaluations de devises, les problèmes d’approvisionnement et la faiblesse des dépenses de consommation en Angola, au Nigeria et en Zambie. Des facteurs ayant pesé sur ses bénéfices.
« Le capital que nous allons investir désormais dans la région (hors-Afrique du Sud) sera à un niveau minimal et nous continuerons à gérer les coûts autant que nous le pouvons », avait expliqué Pieter Engelbrecht, CEO de Shoprite qui mise désormais sur le marché local où le groupe détient 30 % des parts du marché de la distribution.
En 2020, Shoprite employait environ 141 000 personnes dans près de 3 000 magasins à travers l’Afrique. Le principal détaillant alimentaire du continent détenait un réseau de près de 3.000 magasins appartenant à des entreprises dans 15 pays.