Le nouveau président zambien, Hakainde Hichilema, a annoncé les priorités de son gouvernement dans son premier discours devant le parlement prononcé, ce vendredi 10 septembre. A commencer par la restructuration de l’économie à travers des programmes destinés à «réduire le déficit budgétaire, restaurer la croissance économique et revoir les politiques minières ».
« Nous avons hérité d’une économie qui est dans une situation désespérée et qui nécessite des mesures audacieuses et décisives à prendre », a déclaré le successeur d’Edgar Lungu. Avant d’affirmer la « détermination » de son gouvernement à « mettre un terme à l’accumulation de la dette publique ».
Par ailleurs, l’ex-opposant a fait savoir qu’il compte également examiner les politiques agricoles, réviser les prix de l’électricité et réformer la société nationale d’électricité (Zesco).
Deuxième producteur africain de cuivre depuis bientôt un an, la Zambie cumule une dette qui est passée de 94,5 % à plus de 117 % du PIB entre 2019 et 2020, devenant en novembre 2020, le premier pays du continent à faire défaut sur sa dette souveraine depuis le début de la pandémie de Covid-19.
« Au cours de la dernière décennie, le niveau de la dette est devenu insoutenable, réduisant la capacité du pays à investir », avait déjà fait remarquer le président, il y a deux semaines, dans un discours à Lusaka.