Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a annoncé dimanche 12 septembre, l’allègement des mesures restrictives en vigueur depuis juin 2021 dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus (Covid-19).
« Alors que la troisième vague n’est pas encore terminée, nous avons constaté une baisse soutenue des infections à travers le pays au cours des dernières semaines », a-t-il déclaré.
Ainsi donc, selon Cyril Ramaphosa, le pays passe, dès ce lundi 13 septembre, du niveau d’alerte 3 au niveau 2. Ce qui signifie, a-t-il dit, que les heures du couvre – feu passent désormais de 23 heures à 4 heures du matin, entre autres.
Par ailleurs, la vente d’alcool dans les commerces de détail pour une consommation hors site sera autorisée entre 10h et 18h du lundi au vendredi, contre une interdiction formelle annoncée en juin, avant une autorisation, en juillet, du lundi au jeudi. De même, les mesures liées aux rassemblements seront assouplies.
Le président a également lancé un appel à la vaccination, indiquant notamment que plus d’un quart de la population adulte a reçu au moins une dose de vaccin, et que plus de 7 millions de personnes sont complètement vaccinées.
« Le nombre total de doses de vaccins administrées dans le pays s’élève désormais à 14,6 millions de doses. Nous administrons désormais un million de doses tous les 4 à 5 jours. Le gouvernement a obtenu suffisamment de vaccins pour vacciner l’ensemble de la population adulte, et l’approvisionnement en vaccins n’est plus une contrainte », a-t-il affirmé, avant d’ajouter, cependant, que le pays « doit faire beaucoup plus ».
D’ailleurs, le président a annoncé son intention d’introduire un passeport vaccinal, estimant que l’immunisation de la population adulte était un préalable nécessaire pour rouvrir complètement l’économie et éviter une quatrième vague.
Pays africain le plus touché par le virus avec déjà plus de 2,8 millions de cas d’infections au coronavirus et plus de 84.500 décès, l’Afrique du Sud, deuxième économie du continent, a dû accélérer la vaccination ces derniers mois, pendant qu’elle faisait encore face à la virulence de la troisième vague de la pandémie portée par le variant Delta.