L’agence de notation financière internationale Moody’s a annoncé, lundi 13 septembre, avoir rehaussé la note de crédit à long terme de l’Angola de Caa1 à B3, une première depuis 7 ans (2015). L’agence a noté que cette performance se justifie par la hausse des prix du pétrole, un meilleur indicateur de dette et une gouvernance plus forte.
« Une gouvernance plus forte, en particulier dans la qualité des institutions exécutives et législatives du pays, bien qu’à partir de niveaux faibles, se reflète dans divers aspects du profil de crédit », a déclaré Moody’s dans un communiqué, ajoutant que : « des prix du pétrole plus élevés par rapport à l’année dernière et un taux de change stable permettront l’impact positif des efforts d’assainissement budgétaire ».
Depuis cette annonce, les obligations angolaises ont bondi sur les principales places financières du monde.
« S’il y a un pays qui a mérité une amélioration de sa notation, c’est bien l’Angola », a déclaré Simon Quijano-Evans, économiste en chef chez Gemcorp, ajoutant qu’on a rarement vu un pays entreprendre des réformes dans les moments les plus difficiles, contribuant ainsi à assurer la croissance et la stabilité futures ».
Le Fonds monétaire international (FMI), qui a approuvé un décaissement de 772 millions USD en Angola en juin dernier, s’attend à ce que l’économie progresse pour la première fois cette année après des années de contraction.