Bloomfield Investment Corporation a confirmé la note de long terme << A avec une perspective positive>> de la société PALM Côte d’Ivoire, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation d’huile de palme brute, qu’elle lui avait décernée un an auparavant, ont annoncé les dirigeants de cette agence de notation.
Bloomfield a également confirmé la note de court terme << A1 avec une perspective stable>>. Cette nouvelle notation d’une durée d’un an, va de juin 2021a mai 2022.
Sur le long terme, Bloomfield justifie la note par << la qualité de crédit élevée>>. Selon les dirigeants de l’agence, les facteurs de protection sont bons. Cependant, signalent-ils, les facteurs de risques sont plus variables et plus importants en période de pression économique.
Sur le court terme, c’est la certitude de remboursement en temps opportun qualifiée de <<très élevée>> qui a été le soubassement de la note. <<Les facteurs de liquidité sont excellents et soutenus par de bons facteurs de protection des éléments essentiels>>, soulignent les dirigeants de l’agence de notation. Concernant les facteurs de risque de Palm, Bloomfield les a jugés << mineurs>>.
Quid des facteurs clés de performance ? A ce niveau, les responsables de l’agence, soutiennent que la notation est basée sur un certain nombre de facteurs jugés positifs. C’est le cas notamment d’une évolution positive des cours de mondiaux de l’huile de palme, d’une amélioration du chiffre d’affaires, à la suite de la hausse du prix de vente de l’huile de palme d’une progression des indicateurs de performances d’exploitation et financières. La hausse significative de la trésorerie d’exploitation de l’entreprise a été aussi plébiscitée par Bloomfield a cote du renforcement de la capacité globale de production et de l’amélioration de l’organisation technico-agricole.
A contrario, Bloomfield a listé les principaux facteurs de fragilité de la qualité de crédit. Il s’agit d’une baisse conjoncturelle de la production de régimes de palme et d’huile de palme, d’un système financier adossé au mécanisme de sécurisation des régimes de palme villageois (qui est à renforcer) et d’un environnement sociopolitique relativement fragile.