La production pétrolière au cours du premier semestre de l’année a connu une chute de 11,5 % en comparaison à la même période l’an dernier a indiqué la Direction générale des hydrocarbures (DGH) dans une note de conjoncture publiée en octobre courant.
La production se situe à 4,96 millions de tonnes métriques alors que les exportations se sont établies à 4,38 millions de tonnes, soit une baisse de 14,9 % par rapport à la période précédente. En dépit de la reprise de la demande mondiale la suite à la levée progressive des mesures imposées par la crise sanitaire liée au coronavirus cette baisse des exportations est en rapport avec le contexte économique mondial.
Selon la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), ce repli est dû « en raison de certaines obligations et des contraintes naturelles » observée depuis la fin de l’année dernière ce qui s’explique par « l’observation des quotas de l’OPEP+ couplée au déclin de la production des champs matures ».
Toutefois, du fait de la remontée des cours sur le marché international, cette baisse n’a pas eu un fort impact sur les revenus du pays, le baril du pétrole étant passé de 39,7 dollars au premier semestre 2020 à 64,8 au premier semestre 2021, soit une variation de 63,27 %. Selon la DGH, l’Asie 85% reste la principale destination du brut gabonais, soit 85 % des exportations nationales.