Le Sénégal a atteint un score global très élevé de 93 points dans la mise en œuvre de la Norme ITIE, malgré les défis liés au COVID-19. Le Conseil d’administration de l’ITIE attribue ce succès à la mise en place de politiques tendant à renforcer ses pratiques de gouvernance des industries extractives, informer le débat public et faire la lumière sur son cadre juridique.
Le Sénégal est le premier pays à être évalué sous le nouveau modèle de Validation de l’ITIE qui a fait l’objet d’une révision en décembre 2020.
Selon les conclusions du rapport, Dakar a réalisé d’importants progrès dans le secteur extractif, même si celui-ci reste dominé par les activités minières. Aussi, les récentes découvertes de pétrole et de gaz ont attiré des investissements et généré de nouvelles sources de revenus, ce qui a renforcé la surveillance de la gouvernance de ces actifs.
Le pays a, depuis 2018, entrepris de profondes réformes, notamment l’accessibilité des contrats miniers, pétroliers et gaziers sur le site Internet de l’ITIE Sénégal, ainsi qu’un aperçu de tous les contrats et de leur statut de publication. Ces réformes concernent aussi les avancées en matière de transparence de la propriété et la contribution aux réformes, entre autres
Selon la présidente du Conseil d’administration de l’ITIE, Helen Clark, il est possible pour le Sénégal de « s’appuyer sur ces efforts pour améliorer l’efficacité des attributions et des transferts de licences et de contrats dans le secteur émergent du pétrole et du gaz du pays, et d’utiliser les rapports ITIE pour informer le débat public et la planification de la transition énergétique. »
Le rapport indique, en effet, que malgré l’amélioration de la transparence des procédures d’attribution et de transfert des licences dans le secteur minier, la surveillance des licences pétrolières et gazières, un domaine qui est devenu un sujet d’intérêt public depuis que des allégations d’activités irrégulières d’octroi de licences ont été soulevées en 2019.
Le Sénégal, champion dans la mise en œuvre de l’ITIE
Amadjiguéne Ndoye
journaliste économique, titulaire d’un Master II en Communication et Journalisme de l'Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication de Dakar (ISSIC). Grande amatrice de lecture et de musique. Féministe dans l'âme et passionnée de mode.
Un commentaire
Bravo alors pour le développement du Sénégal. Malheureusement sans une gestion scientifique prévisionnelle de L’ensemble de nos entreprises tous nos efforts deviendront nuls. La transparence est un outil capital d’un développement économique durable et harmonieux