« Depuis la semaine dernière, vous êtes sans doute au courant de ce qui se dit sur l’avenir du groupe Bolloré en Afrique. On ne fait pas de commentaires sur les rumeurs médiatiques. On est là ». Cette déclaration de Philippe Labonne, directeur général adjoint de Bolloré Transport et Logistics et directeur général de Bolloré Ports apporte de nouveaux éléments sur l’avenir du logisticien français et ses activités sur le continent africain.
Ce membre du comité exécutif de Bolloré Transports & Logistics (BTL) a tenu ces propos le 20 octobre 2021 à Douala (Cameroun), à l’occasion de la cérémonie de passation de services entre les directeurs sortant et entrant de Bolloré Transport & Logistics de la région Golfe de Guinée, respectivement, Mohammed Diop et Serge Agnero. Occasion pour les dirigeants de cette entreprise de réitérer leur ancrage en Afrique, la promesse ayant été faite de poursuivre et de renforcer des investissements pour le développement des terminaux à conteneurs dans les principales plateformes portuaires à travers le continent ainsi que l’expansion du chemin de fer.
Dans cette perspective, la région BTL Golfe de Guinée qui regroupe le Cameroun, la Centrafrique, la Guinée équatoriale et le Tchad « va enregistrer de nouveaux investissements dont je ne dirai pas le montant ici », a-t-il déclaré, avant de préciser que le Cameroun qui est la locomotive économique de cette région, « ne doit pas se comparer aux autres pays Africains, il doit se comparer aux pays asiatiques ». En tout état de cause, « c’est une exigence pour notre groupe de continuer l’investissement au Cameroun et dans la région du Golfe de Guinée qui l’une de nos meilleures plateformes en Afrique. Nous sommes en Afrique pour la durée », a assuré Philippe Labonne.
Saluant les bonnes perspectives de développement pour le groupe qu’offre le port de Kribi, ce dirigeant de Bolloré a annoncé le renforcement de ses activités d’autant que « le Cameroun constitue l’une des meilleures bases logistiques du continent. C’est pourquoi ces dernières années, nous avons investi plus de 500 millions d’euro. Si on l’a fait, ce n’est pas parce qu’on vous aime. Si on l’a fait, c’est parce qu’il y a un potentiel. Nous avons été les premiers à croire et à participer au développement du terminal à conteneurs et à la réhabilitation du chemin de fer. Ces activités vont se poursuivre », a-t-il insisté.
Des informations en déphasage avec une récente actualité sur l’avenir de ce groupe en Afrique. La semaine dernière, le journal Le Monde a publié une information selon laquelle le groupe français par le canal de son dirigeant Vincent Bolloré se serait rapproché de la banque Morgan Stanley en vue de céder la totalité de ses activités en Afrique incluant la logistique dans le secteur maritime et portuaire ainsi que les concessions ferroviaires.
Un commentaire
C’ est dommage que ce chien de fqcho ne rentre pas chez lui soutenir son ami de Batardde berbère zemmour