Le Burkinabé Hamidou Boly, représentant de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) au Mali, a été expulsé ce lundi 25 octobre à la suite d’une convocation par Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale.
Selon le communiqué diffusé sur les antennes de l’ORTM (Office de Radiodiffusion Télévision du Mali), la chaine d’Etat, « il lui a été notifié la décision du gouvernement de la République du Mali le déclarant « Persona non Grata », et au vu de ses agissements incompatibles avec son statut ». Cette décision, d’après Bamako, intervient « après plusieurs mises en garde adressées à l’intéressé » à travers « sa hiérarchie », la CEDEAO. En conséquence, « un délai de 72 heures lui est accordé pour quitter le territoire national », précise le communiqué de presse publié ce jour.
Notons que le gouvernement du Mali, à travers le ministère de Affaires étrangères, dit avoir réitéré sa « disponibilité à maintenir le dialogue avec la CEDEAO et à œuvrer ensemble pour la réussite de la transition et consolidation des efforts en vue de renforcer l’intégration sous régionale dans un esprit de solidarité, de complémentarité, de respect mutuel et de sincérité ».
Cette expulsion intervient alors que Bamako souhaite prolonger la durée de la Transition, contre la position de la Cedeao qui milite pour la tenue des élections fin février 2022.
2 commentaires
Il est évident que organisé une élection maintenant est absurde car, la situation actuelle d’Etat est à la portée de tous au monde, un Etat imprégné dans l’insécurité absolue au centre. Comment organisé une élection sur une partielle du territoire national, cela est loin d’une démocratie….
aucun doute, la France colonialiste est derrière cette expulsion inadmissible