Plusieurs dirigeants soudanais ont été arrêtés, tôt ce lundi 25 octobre, par des hommes armés non identifiés.
« Les membres civils du Conseil de souveraineté (…) et la plupart des ministres (…) ont été emmenés vers une destination inconnue », indique en effet un communiqué publié sur Facebook par le ministère de l’Information. Ce dernier met en cause des « militaires ».
En ce qui concerne le premier ministre Abdallah Hamdok, il est annoncé en résidence surveillée par des sources non officielles. Une information confirmée plus tard par le ministère de l’Information, qui le cite parmi les personnalités aux arrêts.
Pour sa part, l’Alliance pour la liberté et le changement, fer de lance des manifestations qui ont abouti à la chute de l’ex-président Omar El Béchir, dénonce un «coup d’État».
Ces évènements se déroulent après des semaines de tensions entre autorités civiles et militaires. En conférence de presse samedi dernier, la coalition procivils avait réitéré son soutien au premier ministre, mettant en garde contre « un coup d’État rampant ».