Plusieurs dirigeants africains prennent part, à Glasgow (Écosse), à la Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP26) qui vise à trouver des accords destinés à diminuer le réchauffement climatique. Parmi eux, le président de la RDC, Felix Tshisekedi, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine.
« L’Afrique et la RDC sont prêtes à engager des discussions immédiates sur un portefeuille de projets pour des investissements concrets et catalytiques, transcendant tous les obstacles possibles et imaginables jusqu’à leur réalisation », a fait savoir le chef de l’État congolais. Felix Tshisekedi a plaidé, par ailleurs, pour que le monde entier « agisse pour la protection du poumon mondial » qu’est le Bassin du Congo dans lequel la RDC se présente aujourd’hui comme un « pays solution », avec les atouts énergétiques du projet Grand Inga, compte tenu surtout de l’importance du massif forestier et des écosystèmes de la RDC.
À la COP26, le président Tshisekedi a indiqué que l’Afrique et la RDC sont « prêtes, impatientes et désireuses d’expérimenter une nouvelle façon de faire » avec leurs principaux partenaires euro-américains, en vue de créer ce monde meilleur auquel aspire aujourd’hui la jeunesse et pour les générations futures.
« L’heure est grave, mais rien n’est perdu »
La veille, le 1er novembre, c’est le président gabonais Ali Bongo qui a invité ses homologues, particulièrement ceux des pays industrialisés, à faire plus d’efforts en vue de la réduction de la température mondiale. « L’heure est grave, mais rien n’est perdu. Nous devons tout faire pour combler le gap et atteindre l’objectif de 1,5°C », a-t-il déclaré. Et d’ajouter que dans ce combat, son pays fait sa part avec « l’adoption d’une loi innovante sur les changements climatiques ».
Egalement présent à la messe mondiale sur le climat, le Togolais Faure Gnassingbé qui a, selon ses services, participé à de nombreuses activités, notamment l’événement de haut niveau « action sur les forêts et l’utilisation des terres », le lancement du global Methane Pledge (engagement mondial sur le méthane) initié par Joe Biden en collaboration avec l’union européenne, de même que la cérémonie inaugurale du mécanisme de financement de l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (Irena) pour l’accélération de la transition énergétique.
Selon les informations, une vingtaine de chefs d’État et une trentaine de ministres venus d’Afrique ont fait le déplacement de Glasgow. En dehors du Congolais, du Gabonais et du Togolais, l’on cite Mohamed Bazoum du Niger, Denis Sassou-Nguesso du Congo, Andry Rajoelina de Madagascar, Muhammadu Buhari du Nigeria, Abdel Fattah al-Sissi d’Égypte, Nana Akufo-Addo du Ghana, George Weah du Liberia, et Uhuru Kenyatta du Kenya, entre autres.