Face à la presse ce lundi 8 novembre pour présenter les actions du gouvernement et les perspectives, le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a fait savoir qu’il souhaite ne plus aborder la question des Pandora Papers, l’enquête publiée début octobre dernier par un consortium de journalistes qui dénonce les paradis fiscaux et dans laquelle il a été cité.
« J’ai travaillé 15 ans dans le secteur privé dont 5 ans en Europe. J’ai créé des sociétés. Ce sont des sociétés qui n’ont jamais travaillé et qui n’ont pas d’actifs. Je souhaite que ce discours soit clos, parce qu’il ne faut pas chercher quelque chose là où il n’y a rien », martèle-t-il. Un clin d’œil à la société offshore Allstar Consultancy Services Limited, créée au Bahamas, lorsqu’il était encore dans le privé.
Le 5 octobre dernier, le chef du gouvernement déclarait l’existence de l’entreprise offshore aux Bahamas, mais niait déjà toute « action illicite ». L’enquête menée par des journalistes d’investigation n’ayant pas réussi, jusque-là, à livrer des preuves de transactions suspectes sur cette entreprise.
Patrick Achi avait alors fait savoir qu’il ne « permettra plus que son nom puisse être amalgamé avec des agissements illicites et ainsi sali par des esprits aux motivations indéterminées ».
Selon les Pandora Papers publiés cinq ans après les Panama Papers, de nombreuses personnalités fortunées issues de la scène politique et économique notamment échappent toujours à l’impôt en ayant recours aux paradis fiscaux.
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