L’Afrique attire des convoitises. A travers ses immenses ressources naturelles et son potentiel humain et économique, le continent se positionne comme le nouvel eldorado des investisseurs de tous horizons.
C’est dans cette optique qu’il convient d’appréhender le sommet Afrique-France organisé à Montpellier, le 8 octobre 2021, qui a réuni autour du président français, Emmanuel Macron, une kyrielle de représentants de jeunes africains issus pour la plupart de diverses couches socio-professionnelles, notamment des entrepreneurs, des sportifs et autres artistes.
L’enjeu étant de favoriser un échange direct avec la jeunesse africaine, le chef de l’Etat français s’est dit persuadé d’ouvrir de bonnes nouvelles relations entre la France et l’Afrique, en laissant le soin à la jeunesse africaine de lui faire des propositions concrètes pour une meilleure coopération. Mais, au-delà, cette redéfinition des relations entre le pays de Marianne et son ancien pré-carré appelle aussi à un renforcement de la coopération entre les pays du Sud. Autrement, il appartient aux investisseurs africains de se préoccuper de l’Afrique et de s’impliquer véritablement dans le développement des économies africaines.
L’Afrique, terre des opportunités
La moitié du milliard d’africains a aujourd’hui moins de 25 ans. La tendance ne faiblira pas bien au contraire. Dans, les prochaines années, les prévisions estiment que dans un quart de siècle l’atelier du monde se déplacera de la Chine vers l’Afrique dont la population oscillera entre 1,5 et 2 milliards d’habitants.
L’Afrique sera ainsi la prochaine frontière commerciale du monde, et donc un terreau propice aux investissements, malgré l’impact du Covid-19.
D’ailleurs, six des douze pays à plus forte croissance sur la planète ont été formellement identifiés en Afrique, notamment l’Éthiopie, la Côte d’Ivoire, le Mozambique, la Tanzanie, le Rwanda et la République démocratique du Congo.
De plus, les importantes réserves africaines de ressources naturelles laissent espérer d’un avenir prometteur pour le développement des chaînes de valeur et une zone très attractive pour les investisseurs venus des quatre coins du monde, particulièrement les occidentaux et les asiatiques.
Des géants africains se mettent de plus en plus au diapason de cette course aux investissements.
Car, selon les dernières estimations de la Banque africaine de développement (BAD) le PIB continental à légèrement chuté de 2,1% durant la crise de la COVID 19, avant de repartir à la hausse en 2021 ; alors même que le reste du monde se remet encore difficilement de cette crise.
On pourrait citer, pêle-mêle, le nigérian Dangote., présent dans 14 pays africains et actif dans plusieurs secteurs dont l’industrie du ciment, du sucre, de la farine et l’immobilier, qui a revu ses investissements à la hausse sur le continent pendant la crise du COVID-19. On évoquerait aussi l’algérien Sonatrach, surnommé la « major africaine », première entreprise sur le continent à avoir recruté 2800 salariés durant la crise et qui évolue dans le secteur des hydrocarbures dans 7 pays africains.
L’ivoirien Stéphane Kipré présent en Asie, aux États-Unis et dans certains pays africains dans les domaines de la finance, l’immobilier, le BTP, l’agriculture, les mines, le Digital…, a, quant à lui, investi plus de 20 millions de dollars en République Démocratique du Congo durant la crise du COVID-19. Quant au sud-africain Bidvest, très actif dans les services, le commerce et la distribution, il s’est lancé à la conquête du continent africain, notamment dans sa partie australe où il est désormais une référence, avec une hausse de son chiffre d’affaires de 3,4% au premier trimestre de la crise sanitaire.
La RDC, un pays en quête d’investissements
Plusieurs pays africains sont en quête d’investissements notamment la République Démocratique du Congo. Avec un marché intérieur de plus de 80 millions d’habitants et des ressources exceptionnelles, la RDC est à l’Afrique, ce qu’est l’Afrique pour le monde.
En 2017, il représentait à lui seul 58 % du cobalt mondial. Une matière indispensable à la production de composants électroniques, la RDC rêve de voir un jour sa population jouir des retombées de cette richesse.
Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, dès son accession à la magistrature suprême, s’est lancé, lui aussi, à la pêche aux investisseurs de tout bord, en incitant et encourageant surtout les investisseurs locaux, mais également la diaspora ainsi que les géants africains. Ses collaborateurs l’accompagnent dans la matérialisation de cette vision qui est un réel challenge pour sa double casquette de président de la RDC et de président de l’Union africaine.
Au nom du panafricanisme, le Président Félix Tshisekedi a ouvert les investissements aux africains, défendant ainsi l’unité du continent par la construction d’une Afrique nouvelle au service des peuples. En somme, une Afrique par les peuples et pour le continent africain.
C’est dans ce cadre que plusieurs investisseurs africains dont le groupe SK Global Investment de l’ivoirien, Stéphane Kipré, ont répondu favorablement à l’appel du Président Felix Tshisekedi.
SK Global Investment Group, un géant africain qui a bâti son succès en Asie et USA sur les marchés financiers depuis une dizaine d’années, s’inscrit dans cette vision panafricaniste, avec pour slogan « Valorisons le potentiel Afrique ».
En effet, depuis quelques années, le groupe a développé des activités dans plusieurs secteurs en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest.
Malgré les risques, le groupe SK Global Investment s’est positionné comme un partenaire majeur du développement économique et social en RDC. Plus de 20.000.000 (vingt millions) de dollars américains ont été investis en deux ans, et sur fonds propres, dans les secteurs privés et publics, avec à la clé, des offres à des coûts concurrentiels sur un marché dominé par des entreprises occidentales et chinoises. SK Global Investment a généré la création de plus de 300 emplois directs et 1000 emplois indirects, offrant ainsi des perspectives d’avenir claires aux milliers de jeunes congolais dans les provinces de Kinshasa, du Haut-Katanga et du Lualaba.
Calqué sur le modèle économique de préfinancement de projets, la stratégie de l’ivoirien Stéphane Kipré, à travers sa structure SK Global Investment, offre à ses partenaires une confortable marge de manœuvre pour les remboursements.
Cet africain croit fondamentalement au potentiel économique de l’Afrique, et de la RDC, et est décidé à continuer d’accompagner la politique de développement du pays engagée par les autorités congolaises nationales et provinciales, et ce, malgré les campagnes de dénigrement, tentatives d’intimidations et de sabotage, dont sont victimes ses filiales en RDC
Actionnaire majoritaire, Stéphane Kipré reste convaincu que le réveil du continent passera par la prise de participation des fils et filles africains, au travers de projets structurants, pour son développement. Et c’est ce qui explique qu’il continue d’être résolument engagé à travers ses filiales congolaises tels qu’Invest Congo et Afrique Digital à partager connaissances, compétences, expertises et ressources pour atteindre les objectifs de développement par le biais d’efforts communs.
L’autosuffisance alimentaire étant un défi pour les pays africains SK Global Investment à investit dans un champ expérimental de 1000 hectares de maïs et a accompagné les efforts du gouvernement du Haut-Katanga par le financement d’un stock de farine de maïs afin de pallier à la crise que traversait la province. Une très belle expérience qui s’est malheureusement soldé par une perte dû au pillage et l’incendie du champs.
Nombreux auraient certainement plié bagages face à cette perte financière importante, mais questionné sur cet incident le dirigeant de SK Global Investment nous a répondu ceci :
« investir en Afrique est une chance pour nous de valoriser nos potentialités culturelles et économiques afin d’écrire une nouvelle narrative pour les générations futures. Si les ressortissants d’autres parties du monde n’abandonnent pas depuis des siècles, nous y parviendrons aussi car le sens de l’Histoire voudrait que les groupes africains qui investissent dans nos pays soient valorisés et érigés en modèles. Il est de la responsabilité des fils du continent de convaincre d’autres géants à considérer les coopérations sud-sud comme la solution pour une réelle indépendance.
Nous choisissons malgré les écueils que recèle le monde des affaires en Afrique, de ne pas être spectateurs dans le processus de développement de nos pays pendant que des compagnies venues d’autres horizons y prennent part. En effet, sans un secteur privé continental fort avec des champions nationaux encouragés, protégés et épanouis, la croissance du continent ne sera jamais inclusive parce que portée par des compagnies non africaines dont les bénéfices ne seront pas réinjectés dans le développement des pays où se crée la richesse ».