Des hommes armés ont pris d’assaut, dans la matinée du dimanche 14 novembre, un détachement de la gendarmerie dans la province du Soum, située dans le nord du Burkina Faso. Le bilan provisoire annoncé le soir par le gouvernement fait état de 20 personnes tuées dont 19 gendarmes et un civil.
« Nous avons subi une attaque lâche et barbare, mais les hommes ont résisté avec bravoure face à l’ennemi », a déclaré Maxime Koné, le ministre de la Sécurité. Ajoutant que « 22 rescapés ont été retrouvés ». « Un bilan officiel sincère sera fait », a-t-il fait savoir.
L’attaque a été menée par « un important nombre d’individus armés » circulant « à bord de plusieurs pick-up et motocyclettes », précise le gouvernement. Les opérations sont toujours en cours et le travail de recherche d’éventuels autres rescapés et des assaillants se poursuivait dimanche soir dans cette zone jugée « particulièrement » vaste, selon le ministre de la Sécurité.
Ces faits se déroulent moins de 72 heures après la mort de sept policiers dans une attaque dans la même région. De même, une autre attaque a eu lieu dimanche matin à Kelbo, une autre commune de la même province du Soum (située la région du Sahel), selon le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura. Par ailleurs, « deux civils, notamment des femmes, ont été tuées par un engin explosif » toujours dans cette province, informe un élu local.