Durban, le 18 Novembre 2021 – La Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA),l’Organisation africaine de normalisation (ARSO) et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ont rejoint d’autres partenaires et parties prenantes stratégiques pour une table ronde stratégique sur l’harmonisation des normes pour les produits pharmaceutiques et les dispositifs médicaux en Afrique.
L’événement, qui a eu lieu le 17 novembre 2021 en marge de l’édition 2021 de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), a mis en évidence les progrès réalisés dans le processus d’harmonisation et l’impact que sa mise en œuvre complète aura sur l’économie continentale dans le contexte de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Les intervenants lors de cet événement comprenaient M. Hani Salem Sonbol, Directeur Général de l’ITFC ; Dr. Sidi OuldTah, Directeur Général de la BADEA ; M. Amr Kamel, Vice-Président Exécutif – Développement Commercial et Banque d’Entreprise, Afreximbank ; S.E. Albert M. Muchanga, Commissaire, Commission de l’Union Africaine ; S.E. M. Wamkele Mene, Secrétaire Général de l’AfCFTA ; Dr. M. Wamkele Mene, Secrétaire général de la ZLECAf ; Dr. Vera Songwe, Secrétaire exécutif, Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique ; Dr. Hermogene Nsengimana, Secrétaire général de l’ARSO et Dr. Paulyne Wairimu, PPB, Kenya/AMDF.
Les questions abordées portaient sur les partenariats nationaux et régionaux en matière d’industrialisation, le potentiel de l’industrie pharmaceutique en Afrique, la santé et la reprise économique du continent après la pandémie de COVID-19. Les discussions ont mis en évidence
l’impact de la fabrication locale de vaccins et de médicaments et sur le redressement de l’Afrique après la pandémie.
L’Afrique restant l’un des continents offrant de réelles possibilités de croissance dans le secteur pharmaceutique, les intervenants ont appelé à un soutien et à des investissements accrus en faveur de l’industrie, encourageant ainsi les gouvernements et la communauté des affaires à utiliser l’accord ZLECAf pour faciliter le commerce et les investissements dans le secteur. L’industrie pharmaceutique africaine devrait valoir 70 milliards de dollars d’ici 2030 grâce à l’augmentation de la population urbaine, à l’évolution des paysages économiques, aux défis liés au changement climatique, à l’augmentation des dépenses de santé et aux capacités de prestation de soins.
Soulignant l’engagement de l’ITFC envers le projet d’harmonisation et la santé en Afrique, M. Hani Salem Sonbol, PDG de l’ITFC, a déclaré : « L’ITFC a toujours été engagée dans des projets socio-économiques à fort impact en Afrique et c’est pour structurer principalement cet engagement que nous avons lancé le programme des Ponts du Commerce Arabo Africains (AATB) dans le cadre duquel se déroule le projet d’harmonisation. Les secteurs de la pharmacie et de la santé du continent présentent un potentiel considérable et nous sommes prêts à soutenir des projets stratégiques tels que celui-ci, qui contribueront grandement à stimuler l’industrialisation du continent et à jouer un rôle crucial dans la fourniture aux populations des services de santé et des médicaments dont elles ont besoin. Nous sommes ravis de participer à ce projet avec ARSO, Afreximbank et la BADEA et nous sommes impatients de voir l’impact à long terme de ce projet. »
M. Amr Kamel, EVP Afreximbank a également déclaré : « Afreximbank a pour mission de soutenir divers aspects de l’infrastructure de qualité en Afrique. En partenariat avec l’ARSO et l’Union africaine, la Banque a élaboré la directive sur les normes de qualité en Afrique afin d’harmoniser les normes automobiles. Afreximbank soutient également le développement de centres africains d’assurance qualité (AQAC) à travers le continent. L’AQAC est une initiative lancée par la Banque pour s’attaquer au principal obstacle commercial que constitue la non-conformité aux normes commerciales et aux exigences techniques internationales pour les marchés d’exportation. L’initiative soutient l’émergence de canters accrédités au niveau international pour les services d’essai, d’inspection et de certification des produits « Made in Africa » à travers le continent. »
Le Dr. Sidi Ould Tah, Directeur Général de la BADEA, s’exprimant au nom de l’organisation, a déclaré : « Pour faciliter l’investissement et le commerce des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux, l’harmonisation des normes et de la qualité est une nécessité et doit se faire le plus tôt possible pour récolter les avantages potentiels de la ZLECAf, comme le prouve
l’analyse économique. Et la BADEA réitère son engagement à soutenir cette initiative avec d’autres partenaires. »
La table ronde s’est terminée par la réitération de l’engagement des parties prenantes à achever le processus d’harmonisation et à investir davantage dans des projets axés sur la santé sur le continent dans le cadre du ZLECAf.