De notre envoyé spécial à Durban, Issouf Kamgaté.
Le président d’Afreximbank, Benedict Oramah, le Premier ministre de la province du KwaZulu-Natal Sihle Zikalala et plusieurs gouvernements des provinces d’Afrique du Sud viennent de créer une plateforme de réseautage pour développer la préparation et la capacité internes de l’économie locale aux réalités de la Zlecaf et tirer parti de l’accord commercial.
La naissance de ce réseau, qui a eu lieu en marge de la deuxième édition de la foire commerciale intra africain (Iatf 2021), part d’un constat : les sous-souverains n’ont actuellement pas de plate-forme pour discuter des questions locales des politiques de décentralisation. Donc, ce réseau, selon Benedict Oramah, est une autre étape cruciale vers l’accélération de l’intégration continentale et son utilisation comme plate-forme pour poursuivre les aspirations communes de développement.
«La principale raison d’être de la décentralisation et de la délégation du pouvoir politique est de rapprocher les gouvernements des citoyens. On pense que les sous-souverains sont plus proches du peuple et sont donc mieux placés pour formuler des politiques pratiques qui traitent directement de leurs besoins de développement prioritaires. On pense que les politiques élaborées et mises en œuvre au niveau central ne peuvent pas discerner assez les particularités de l’intérêt de plusieurs sous-unités qui composent l’ensemble », souligne le président d’Afreximbank, qui affirme avoir conceptualisé l’idée d’un réseau de gouvernements sous-souverains africains, il y a six mois avec le Premier ministre du Kwazulu.
Pour le président d’Afreximbank, les membres le réseau doivent travailler ensemble pour influencer les politiques et les programmes commerciaux et économiques régionaux ou continentaux, «en particulier ceux qui ont un impact direct sur les populations».