Présenter de nouvelles alternatives pour la construction de la société de l’information et promouvoir les innovations technologiques basées sur les systèmes ouverts, tel est l’objectif essentiel de « l’Africa Open Innovation Summit », un évènement professionnel dédié à l’innovation et bâti sur le Cloud.
Selon le cabinet Garner inc., le marché mondial du cloud public, qui a une croissance estimée à 18%, « pèse 227 milliards de dollars en 2019 et 266 milliards en 2021 ». C’est dans l’optique de booster cet écosystème en Afrique et en Côte d’Ivoire que s’est tenue la première édition de l’Africa Open Innovation Summit (AOIS) les 25 et 26 novembre à Abidjan.
« C’est un pas de géant de voir une Afrique technologique, forte, résiliente et pleinement au service de l’humain des conditions sociales », a déclaré la commissaire générale du salon, Christelle Assirou (photo). D’après Mamadou Naon, président du comité scientifique, « les solutions open source peuvent être considérées comme des alternatives crédibles et peuvent nous permettre un changement dans le domaine de big data, santé, block Chain ».
Il faut noter que cette édition a vu la participation de Pierre Ouédraogo, consultant international, Bayoh Isaac, conseiller Technique du Menut, Franck Soppi, directeur de la transformation digitale de l’administration, Aka Gertrude, directrice Juridique de l’Aigf et de plusieurs experts de France, du Burkina Faso et de l’île Maurice. Sans oublier la lucarne offerte à la coopération sud-sud avec comme pays invités le Burkina Faso et la Centrafrique représentée par Mme Tatiana Yangoupande, ministre conseiller en charge de la digitalisation et du développement des programmes.