Eni, société italienne privée d’hydrocarbures, a annoncé ce week-end, avoir cédé près de 49,9% de ses participations à Snam, entreprise italienne spécialisée dans les infrastructures énergétiques, dans des gazoducs algériens pour un montant de 385 millions d’euros.
« Cette opération concernera les gazoducs onshore qui vont de la frontière algéro-tunisienne jusqu’à la côte tunisienne et les gazoducs offshore qui relient la côte tunisienne à l’Italie », ont indiqué lLes deux groupes dans un communiqué conjoint. Et d’ajouter : « cette opération permet de réaliser des synergies entre les compétences respectives des deux groupes sur une voie stratégique pour la sécurité des approvisionnements de gaz naturel en Italie, favorisant les initiatives potentielles de développement dans le secteur de l’hydrogène en provenance d’Afrique du Nord ».
Selon Claudio Descalzi, l’administrateur délégué d’Eni, la transaction devra permettre de libérer de nouvelles ressources qui pourront servir à la transition énergétique.
Le groupe Eni a fait savoir qu’il s’est fixé un objectif de réduction de 80% des émissions nettes de gaz à effet de serre de ses produits énergétiques d’ici 2050, au-delà du seuil de 70% indiqué par l’Agence internationale d’énergie (AIE). Le géant italien des hydrocarbures a également souligné qu’il ambitionne d’atteindre la neutralité en termes d’émissions de carbone dans le secteur « upstream » (la production et l’exploration) d’ici à 2030.