Royal Dutch Shell envisage de retourner en Libye avec un plan de développement de nouveaux champs et infrastructures de pétrole et de gaz, ainsi qu’un projet solaire, une décennie après avoir quitté le pays.
Selon l’agence Reuters, le plan annoncé par le géant pétrolier marque une nouvelle incursion rare dans le pétrole et le gaz alors qu’il cherche à réduire les investissements dans les combustibles fossiles et à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Un retour qui devrait passer par le développement de nouveaux projets pour maintenir sa production, car les réserves des champs de pétrole et de gaz existants ont rapidement diminué après des années de ralentissement des activités de forage.
Le groupe explorerait de nouveaux champs de pétrole et de gaz dans plusieurs blocs des bassins onshore de Syrte et de Ghadames, ainsi que dans le bassin offshore de Cyrénaïque.
Shell a également proposé de réaménager des champs vieillissants tels que le bloc NC-174 dans le bassin de Murzuq et de développer de nouveaux champs, y compris dans le bloc Ain Jarbi. Le plan comprend le développement d’un projet d’énergie solaire au sud du bassin de Syrte, dans le cadre de la stratégie de Shell visant à réduire la production de pétrole jusqu’à 2% par an d’ici 2030 et à augmenter les investissements dans les énergies renouvelables et les technologies à faible émission de carbone pour constituer 25% de son budget d’ici 2025.
Avec son intention en Libye en tant qu’acteur majeur, Shell retrouvera TotalEnergies, l’italien Eni et ConocoPhillips, déjà présents sur le marché.
A noter que la vente par Shell de 9,5 milliards de dollars de ses activités dans le bassin permien terrestre américain en septembre a libéré environ 1 milliard de dollars pour d’autres activités en amont.