Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du président de la République démocratique du Congo, en prison depuis 2020, est en liberté provisoire conformément à une décision de la Cour de cassation prise ce lundi 6 décembre.
« Il y avait une audience en chambre du conseil à la Cour de cassation (qui) ne concerne que Vital Kamerhe », a indiqué le collectif de ses avocats, qui confirme la remise en liberté provisoire de leur client.
L’ex-collaborateur et allié du président Félix Tshisekedi avait été condamné en juin 2020 à 20 ans de « travaux forcés », dans un procès où il avait été reconnu coupable de « détournement » de fonds publics « portant sur le montant de 48 831 millions de dollars » avec son principal co-accusé, un entrepreneur libanais, Jammal Samih (79 ans).
Vital Kamerhe est notamment accusé d’avoir détourné des fonds alloués à la construction de 1.500 logements sociaux dans le cadre du programme dit des « 100 jours » annoncé par le chef de l’État congolais après son investiture le 24 janvier 2019.