La tendance haussière de l’indicateur du climat des affaires dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), entamée depuis plusieurs mois, s’est maintenue au mois d’octobre 2021 par rapport au mois précédent, selon les données de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) basée à Dakar.
Selon l’institut d’émission, au cours du mois sous revue, cet indicateur s’est situé au-dessus de sa tendance de longue période (100), ressortant à 104,7, en hausse d’environ deux points par rapport au mois précédent. Ce qui traduit, ajoute la BCEAO <<un renforcement de la confiance des chefs d’entreprise dans l’évolution de la conjoncture>>.
De leur côté, les indicateurs d’activités sont restés en hausse au cours du mois sous revue, reflétant la poursuite de la reprise de l’activité économique. C’est ainsi que l’indice du chiffre d’affaires dans le commerce a augmenté de 14,4%, sur un an, en octobre 2021 contre une hausse de 13,4% au mois de septembre 2021.
De même, la production industrielle s’est accélérée en ressortant à 4,0% contre une hausse de 1,9% en septembre 2021.
Pour ce qui est des activités dans le secteur des services, les données de la BCEAO indiquent une consolidation durant la période sous revue avec une progression de 15,1% de l’indice y afférent, après une hausse de 16,0% il y a un mois.
Sur un autre registre, le taux d’inflation dans l’UEMOA est ressorti, en glissement annuel, à 3,8% à fin octobre 2021 contre une réalisation de 4,3% le mois précédent. <<La décélération du rythme de progression des prix, souligne la BCEAO, est essentiellement imprimée par les composantes Alimentation et logement, dont les contributions à l’inflation totale ont baissé respectivement de 0,4 et 0,1 point de pourcentage.>>
Selon toujours l’institut d’émission, la hausse de moindre ampleur des prix de la composante Alimentation est liée à une amélioration de l’offre notamment des tubercules au Bénin (-13,8%) et en Côte d’Ivoire (13,5% contre 31,7% le mois précédent) ainsi que des légumes au Mali (-21,7%) et au Sénégal (-25,9%).
Quant à la composante Logement, la décélération est induite par une détente des prix des combustibles solides (bois, charbon de bois), en particulier au Burkina (-10,6%) et en Côte d’Ivoire (-6,6%).