L’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci) veut donner les moyens aux collectivités locales d’avoir accès aux financements issus des marchés de capitaux. Elle s’est donc alliée au comité « La plus belle commune » ( LPBC) pour apprendre les règles de bonne gouvernance.
Les collectivités locales ivoiriennes veulent assainir leur gouvernance pour être éligibles à des financements additionnels et ne plus être totalement nourries à la mamelle de l’Etat central. A cet effet, l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci) qui est la faîtière des collectivités locales s’est alliée au Comité « La plus belle commune » (LPBC), une organisation non gouvernementale qui s’est fixée comme objectif « la recherche de financements solidaires et l’évaluation des initiatives citoyennes locales au service de la communauté ».
Selon les clauses de la convention qui lie désormais ces deux entités, LPBC s’engage à proposer des programmes de formation pour répondre aux besoins spécifiques du top Management des communes en matière de développement de compétences, conseils, accompagnement et de structuration de financements solidaires.
D’après Mariam Cissé Ellogne, présidente du Comité « La Plus Belle Commune », les modules de formation seront animés par des membres de cette structure qui, pour la plupart, sont issus du monde de la finance ou universitaire, totalisant en général entre 15 et 25 ans d’expériences dans l’industrie bancaire, le conseil ou encore l’enseignement supérieur. Une information qui a réjoui le ministre ivoirien des Sports Danho Paulin Claude, qui est également président de l’Uvicoci. Il a estimé qu’au regard de son caractère novateur, ce projet va offrir, aux deux structures, un cadre de collaboration certain pour le bien-être des populations et la valorisation du travail abattu par les Maires