Trois mois après sa décision spectaculaire de sanctionner des banques commerciales, la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) connaît un violent retour de manivelle. Le secrétaire général de l’institution, Halilou Yerima Boubakary, passe à la trappe.
Arrivé en fin de mandat (c’est du moins le motif officiel), le cadre camerounais en poste depuis 2015 a été remplacé par son adjoint, Ouanzin Maurice Christian, qui dirigera la COBAC pour un mandat de 5 ans non renouvelable. Le secrétariat général adjoint sera assuré par Dzombola Michel qui officiera également pour un mandat de cinq ans non renouvelable.
Cette décision prise le 18 décembre à Yaoundé (Cameroun) en marge de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC sonne comme un désaveu à l’encontre de l’ancien secrétaire général de la COBAC qui avait distribué des sanctions aux banques pour «non-respect de certaines obligations et des manquements graves dans la lutte contre le blanchiment de capitaux ».
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Bonjour