Le gouvernement nigérian entend porter son encours de dette publique à 50,22 milliards de nairas (122 millions de dollars) d’ici 2023, avec une dette intérieure de 28,75 milliards de nairas (69,9 millions de dollars) et une dette extérieure de 21,47 milliards de nairas (52,2 millions de dollars).
Les projections contenues dans le Plan national de développement 2021-2025, indiquent que l’Etat prévoit de cumuler environ 12 milliards de nairas de dette entre 2021 et 2023, ainsi qu’une réduction de la dette publique totale d’ici 2025.
La dette publique du Nigeria était estimée à 38 milliards de nairas à la fin du troisième trimestre de 2021, l’encours total de la dette ayant augmenté de 2,540 milliards de nairas en trois mois de juillet à septembre 2021, selon le Bureau de gestion de la dette.
Dans le même ordre, le gouvernement vise un encours de dette de 39,59 milliards de nairas pour 2021, 46,63 milliards de nairas pour 2022, 50,22 milliards de nairas pour 2023, 50,53 milliards de nairas pour 2024 et 45,96 milliards de nairas d’ici 2025.
« Le cadre d’emprunt du plan est de 45 % chacun pour les emprunts étrangers et nationaux, tandis que les autres sources de financement représentent 10 %. Les obligations nationales et le financement par emprunt extérieur concessionnel, entre autres, tiendront compte des stratégies d’emprunt du plan. Ainsi, le gouvernement améliorera les stratégies actuelles de gestion de la dette pour assurer la viabilité », indique le document.
Seulement, ce plan édité par l’équipe du président Muhammadu Buhari ne rencontre pas l’adhésion de certains économistes qui jugent le niveau d’endettement du Nigéria assez préoccupant et exhortent le gouvernement à ne pas envisager davantage d’emprunts. Pour ces spécialistes, le rythme d’emprunt du gouvernement n’était pas soutenable car les revenus générés seraient utilisés pour le service de la dette.
Nigeria : les plans du gouvernement Buhari pour renflouer les caisses de l’Etat
Amadjiguéne Ndoye
journaliste économique, titulaire d’un Master II en Communication et Journalisme de l'Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication de Dakar (ISSIC). Grande amatrice de lecture et de musique. Féministe dans l'âme et passionnée de mode.
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