La Banque africaine de développement (BAD), à travers son Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA), a octroyé une subvention d’un million USD au Botswana pour l’aider à assurer sa transition vers les énergies renouvelables.
Dans un communiqué publié jeudi 6 janvier, l’institution financière basée à Abidjan (Côte d’Ivoire) a fait savoir que « le projet d’assistance technique apporte un soutien au gouvernement du Botswana pour combler d’importantes lacunes dans les cadres politiques, réglementaires et juridiques identifiées lors de l’Africa Energy Market Place (AEMP 2019) ».
Le projet, souligne le document, devrait produire notamment un code de réseau national, une étude sur le coût du service de l’électricité (CoSS) et un cadre d’octroi de licences pour réglementer les activités du secteur de l’électricité. Les résultats contribueront à la mise en œuvre du premier plan intégré des ressources (IRP) du Botswana, facilitant ainsi les investissements dans de nouvelles capacités de production d’énergie solaire, photovoltaïque et éolienne, pour atteindre au moins 100 MW et 50 MW respectivement d’ici à 2030.
Selon la BAD, le projet devra permettre le développement du secteur de la production d’énergie renouvelable au Botswana qui s’est doté d’une feuille de route pour sa transition énergétique depuis plusieurs années.
« Conçu dans le cadre de la composante Green Baseload du SEFA, le projet contribuera à la mise en place d’éléments fondamentaux pour la transition énergétique du Botswana », a souligné Daniel Schroth, le directeur par intérim du département des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique à la BAD.
Depuis plusieurs années, le Botswana a mis en place des stratégies en matière d’énergies propres et d’efficacité énergétique. Le pays de l’Afrique australe compte réduire considérablement sa consommation d’énergie en charbon dont les réserves sont estimées à 200 milliards de tonnes.