En attendant les conclusions du sommet des chefs d’Etat de l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa) tenu ce dimanche 9 janvier à Accra sur la situation politique au Mali et le chronogramme de transition proposé par Bamako, le président Burkinabé Roch March Christian Kaboré a déjà sonné le glas dans son discours d’ouverture.
« Autant nous sommes conscients de la complexité de la situation de ce pays, autant nous pensons que les réformes économiques et sociales visant la Refondation du Mali ne pourraient être conduites que par des autorités démocratiquement élues », a déclaré le Burkinabé, président de la conférence des chefs d’Etat de l’Uemoa.
Tenue à huis clos, cette rencontre extraordinaire a connu la participation de tous les présidents des pays membres, à l’exception du Mali, suspendu de l’organisation, et du Togolais Faure Gnassingbé représenté par son ministre des Affaires étrangères Robert Dussey. Dans les environs, les émissaires de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO).
Pour rappel, le calendrier transmis par les militaires au pouvoir au Mali table sur l’organisation d’élections présidentielles en décembre 2026, au lieu de février 2022 initialement prévu. Et d’ici là, l’adoption et la mise en œuvre de réformes essentiellement politiques. Plusieurs sources renseignent qu’une nouvelle feuille de route de moins de 3 ans a été transmise à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) samedi par Abdoulaye Diop, le ministre des Affaires étrangères du Mali.
Roch Marc Kaboré sur le Mali : « les réformes ne pourraient être conduites que par des autorités démocratiquement élues »
Nephthali Messanh Ledy
Rédacteur en chef de Financial Afrik. Basé à Lomé, Nephthali Messanh Ledy est diplômé en Communication, en Marketing et en Commerce International. Passionné de l’actualité internationale, outre l'économie et les finances africaines. Il s’intéresse également aux réseaux sociaux et au football.
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