Au Burkina Faso, le procureur militaire a annoncé, le 11 janvier 2022, l’interpellation de plusieurs militaires pour suspicion de préparation d’un coup d’État. Une information sur laquelle le ministre des Armées a donné plus de détails jeudi 13.
« Deux officiers, 7 sous-officiers, un militaire du rang et cinq civils. Et à l’issue des premières auditions, trois personnes ont été relaxées, deux civils et un militaire. Ce qui fait qu’aujourd’hui, il y en a encore douze qui sont toujours en détention préventive pour les besoins de l’enquête », a déclaré le ministre Aimé Barthelemy Simporé sans donner d’identité. « Il faut rester serein, l’armée poursuit ses missions et reste dans sa posture d’exécution des missions qui lui sont confiées », a ajouté le ministre des Armées du Burkina Faso.
Le principal suspect de cette tentative présumée de coup d’État contre le régime de Roch Marc Christian Kaboré (photo) au pouvoir depuis décembre 2015, serait le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, ex-chef de corps du 12e régiment d’infanterie commando et commandant du secteur ouest du groupement des forces de sécurisation du Nord. L’ancien commandant du secteur ouest du groupement des forces de sécurisation du Nord et du 25e régiment parachutiste commando avait été relevé de ses nouvelles fonctions en décembre dernier suite à une attaque ayant coûté la vie à 53 gendarmes.