Eric Zemmour, candidat à la présidentielle française d’avril prochain, a été condamné ce lundi 17 janvier à 10.000 euros d’amende pour provocation à la haine après des propos sur les mineurs isolés, lesquels remontent au 29 septembre 2020. Une condamnation « idéologique et stupide » selon le polémiste qui compte faire appel.
Avec ce verdict, le tribunal correctionnel de Paris a suivi les réquisitions du parquet. Ce dernier a estimé que « les limites de la liberté d’expression étaient franchies » par les propos d’ Eric Zemmour qu’il qualifie de « méprisants et outrageants », signe d’une « détestation » de la population immigrée. Il s’agit de propos tenus lors d’un débat diffusé quelques jours après un attentat devant les anciens locaux de Charlie Hebdo.
« Ils (les migrants mineurs) n’ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont, il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu’ils viennent », avait-il déclaré. « C’est une invasion permanente (….), un problème de politique d’immigration ».
« C’est la condamnation d’un esprit libre par un système judiciaire envahi par les idéologues », a-t-il commenté ce lundi dans un communiqué. Lui qui en est à sa troisième condamnation pour provocation à la haine. « On veut par la justice me faire taire », a-t-il aussi dit.