De notre envoyé spécial Rodrigue Fénélon Massala Kengue, grand reporter.
A quelques heures de l’ouverture du sommet des chefs d’état et de gouvernement de l’Union Africaine, le conseil exécutif, organe préparatoire de l’événement, a procédé, ce samedi, à l’élection des 15 membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS). Sur 19 pays africains candidats, 15 ont été élus pour un mandat de 3 ans, à savoir le Maroc pour la région Nord, le Cameroun pour la région Centre, Djibouti pour la région Est, la Namibie pour la région Sud et le Nigeria pour la région Ouest. En outre, la Tunisie, la RDC, le Burundi, la Tanzanie, l’Ouganda, le Ghana et le Sénégal ont été élus pour un mandat de 2 ans . La Somalie, l’Érythrée, le Tchad et l’Éthiopie n’ont pas été élus et n’ont pas conservé leurs sièges au Conseil.
Aussi, il faut mentionner l’exclusion du Burkina Faso des élections du Conseil de paix et de sécurité et de son candidat au poste de vice-président de l’Université Panafricaine, en raison du fait que ce pays est désormais soumis aux sanctions et à la suspension, suite à un coup d’état militaire. Le conseil exécutif a clos sa séance par l’ élection et la nomination d’une femme en qualité de vice-présidente du Conseil de l’Université Panafricaine. Ainsi, la candidate Égyptienne Ameni Abdullah Al-Sharif a remporté le poste de vice-présidente du Conseil de l’Université Panafricaine en obtenant 42 voix sur 51 pays au cinquième tour de scrutin. Ameni Abdullah Al-Sharif était en concurrence avec la candidate Romila Mohi de l’ile Maurice, représentant la région de l’Est et la candidate Josephine Kankolongo Ntumba de la RDC représentant la région du Centre. L’Egypte renforce ainsi, sa présence à la tête des hautes instances et organes de l’UA, d’autant plus que la conseillère juridique de l’UA, Mme Namira Negm, est une égyptienne. Aussi la commissaire Énergie et Infrastructures, Mme Ameni Abu Zeid est aussi égyptienne. A l’heure où nous mettions ces lignes, le sommet des chefs d’état venait de commencer avec au menu des débats la recrudescence des coups d’Etat, la crise Covid-19, la question climatique, le statut d’observateur d’Israël, et l’agenda du prochain sommet Afrique Europe.