Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a déclaré, ce mardi, que son pays prévoit d’ouvrir son secteur bancaire à la concurrence étrangère dès que le Parlement adoptera des politiques le permettant.
Jusque-là fermé aux acteurs étrangers, le secteur bancaire s’apprête ainsi à subir également des réformes, comme ce fut le cas récemment des télécommunications. « Une fois que les conditions préalables seront remplies et que les banques seront prêtes, nous mettrons en œuvre les réformes », a-t-il déclaré, ajoutant que « les banques doivent se préparer avec des moyens et des technologies de l’information modernes ».
En rappel, le projet de loi autorisant l’ouverture progressive du secteur bancaire aux investissements étrangers a été ratifié à l’été 2019 par le Parlement éthiopien. Sauf qu’à cette étape, les investisseurs (sociétés comme individus) ne pouvaient qu’acquérir des actions dans des banques locales, sans pour autant les contrôler ou exercer en tant qu’enseignes internationales sur le marché national dominé par la banque étatique Commercial Bank of Ethiopia.